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#violencepolicieres

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Nanterre : "L'émotion a pris le pas sur le droit", estime un syndicat de commissaires, après les propos du président qui juge "inexcusable" la mort de Nahel   francetvinfo.fr/faits-divers/a

Ces gens là voudraient avoir le droit de tuer et circulez y a rien à voir !!

Vu les propos nauséabondes de ce syndicat sur d'autres affaires silent now !!!

#justicepournael
#violencepolicieres
#nanterre

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"Je me suis fait plusieurs fois étrangler, plusieurs fois plaquer au sol, avant d'être emmené au commissariat avec 4 de mes collègues. La GAV a duré plus de 48h, dans des conditions déshumanisantes pour des personnes dont la culpabilité n'a pas été prouvée." Damien, activiste.

Suite à cette GAV, Damien est convoqué à un procès en novembre pour "violence à l'encontre d'une personne dépositaire de l'autorité publique".

En 1906, au cœur d’un vaste mouvement social, un débat opposait Jaurès à Clemenceau. Ce dernier, alors ministre de l’intérieur, cherchait à instrumentaliser les violences ouvrières pour justifier sa politique répressive. Des incidents entre mineurs survenus le 21 avril lui avaient permis de décréter l’état de siège et d’arrêter les leaders CGT qui dénonçaient les manquements de la compagnie des mines aux règles de sécurité. Quelques mois plus tard, Jaurès s'oppose à Clémenceau et prononce dans l’hémicycle un discours rappellant d'où vient la véritable violence. Un siècle plus trad, ce discours est plus que jamais d'actualité.

Monsieur le Ministre de l’Intérieur, nous ne sommes pas, nous ne pouvons pas être les dupes de l’hypocrisie sociale des classes dirigeantes. [...]

Oui, la violence c’est une chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est retenu. Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges. Le propre de l’action ouvrière, dans ce conflit, lorsqu’elle s’exagère, lorsqu’elle s’exaspère, c’est de procéder, en effet, par la brutalité visible et saisissable des actes. Ah ! Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huit clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclat de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continueront la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. Cela ne fait pas de bruit ; c’est le travail meurtrier de la machine qui, dans son engrenage, dans ses laminoirs, dans ses courroies, a pris l’homme palpitant et criant ; la machine ne grince même pas et c’est en silence qu’elle broie […]

La même opposition, elle éclate dans la recherche de responsabilités. De même que l’acte de la violence ouvrière est brutal, il est facile au juge, avec quelques témoins, de le constater, de la frapper, de le punir ; et voilà pourquoi tout la période des grèves s’accompagne automatiquement de condamnations multipliées.

Quand il s’agit de la responsabilité patronale – ah ! Laissez-moi dire toute ma pensée, je n’accuse pas les juges, je n’accuse pas les enquêteurs, je n’accuse pas, parce que je n’ai pas pu pénétrer jusqu’au fond du problème, et je veux même dire ceci, c’est quel que soit leur esprit d’équité, même s’ils avaient le courage de convenir que de grands patrons, que les ingénieur des grands patrons peuvent être exactement comme des délinquants comme les ouvriers traînés par des charrettes devant les tribunaux correctionnels, même s’ils avaient ce courage, ils se retrouvaient encore devant une difficulté plus grande parce que les responsabilités du capital anonyme qui dirige, si elles sont évidentes dans l’ensemble elles s’enveloppent dans le détail de complications, de subtilités d’évasion qui peuvent dérouter la justice […]

Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité.

#Politique #Jaures #RéformeDesRetraites #ViolencePolicières

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De la dissuasion à la terreur - CQFD

Insultes et humiliations, arrestations arbitraires, violences gratuites, agressions sexuelles, tabassages de personnes maintenues au sol… Depuis le passage en force de la réforme des retraites, la répression policière est en roue libre. Décryptage et analyse juridique avec l’Observatoire parisien des libertés publiques.

cqfd-journal.org/De-la-dissuas

#mdo #violencepolicieres #france
#ObservatoireParisienDesLibertés

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Haaaaan je découvre ce
#EtHopUneBonneNouvelle

14ans après avoir eborgné Joachim Gatti, l'état enfin reconnu responsable et condamné à lui verser une indemnité... Amère "victoire" qui dissocie les #ViolencePolicieres subies par le groupe, etc.

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RT @Paris_luttes
14 ans après, nous sommes toujours là ! paris-luttes.info/14-ans-apres
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