Mimi<p>CNRS - Polynésie 1964-2025 : 61 ans d'enfumage militaire</p><p>... et ce n'est pas avec de la fumée de cigarette.</p><p>Ce qui n'est pas précisé dans cette chanson-ci c'est que pour monter et consolider leur usine à testostérone belliqueuse les technocrates du nucléaire militaire de l'époque ont également œuvré pour une colonisation économique et culturelle intense de la Polynésie en détruisant de leur mieux les tissus politiques, économiques et culturels antérieurs à eux.</p><p>L'idée de base a été d'arroser massivement la Polynésie avec de l'argent "militaire" (i.e. sur les impôts des français) pour d'une part recruter les "petites mains à contaminer" nécessaires à la réalisation de leur projet de "grandeur de la France", c'est à dire son pénis nucléaire militaire, et d'autre part de détruire le tissu politique et économique traditionnel pour s'assurer de la dépendance sous leur pouvoir de ces petites mains à sacrifier sur l'autel de leur testostérone radioactive. </p><p>En clair, le moni farani ( = argent français en tahitien) a servi à acheter les politiques, les agriculteurs et les pêcheurs polynésiens pour en faire des groupies, des fantoches, marionnettes du gaullisme radioactif pour les uns incuant le risque d'en faire des dictateurs mafieux - cf. Gaston Flosse, "M. 7 milliards" (de fortune personnelle), l'élu le plus condamné de la république française pour corruption et détournements de fonds, impuni pendant toutes les "années CEP" ( = Centre d'Expérimentation du Pacifique) afin d'assurer la stabilité politique du système colonial nucléaire, para-mafieux en ce qui le concerne - et pour les autres des manards, prolos du nucléaire, des sous-miltaires à contaminer sans remord dans des "abris antiatomiques" fait de simples tôles ondulées et dont les réserves d'eau potable étaient constituées par les eaux de pluie, qu'elles aient été radioactives ou pas, et ce sans surveillance de radioactivité, ou sans CR public de cette surveillance, c'est pareil, ni reconnaissance évidemment.</p><p>L'artisan essentiel de ce massacre politique, économique et culturel restera le général De Gaulle qui s'est acharné contre l'élu polynésien ayant benoitement osé critiquer ouvertement son hégémonie colonialiste meurtrière, Pouvana A Oopa fallacieusement fait condamner et exiler par De Gaulle par peur de la justesse de ses critiques envers son projet nucléaire et son crime socio-culturel anti-polynésien.</p><p>Ouvrir et déclassifier les archives ne suffit pas. L'odieux enfumage abandonnant les malades du nucléaire à leurs cancers "pour faire des zéconomies" doit être décortiqué et ses responsables punis, en plus de rattraper les compensations qui n'ont toujours pas été effectuées (dans le but évident bien que non avoué d'en laisser crever un maximum pour ne pas avoir à sortir d'argent pour eux).</p><p><a href="https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-dictionnaire-franco-tahitien-du-nucleaire-en-polynesie" rel="nofollow noopener noreferrer" translate="no" target="_blank"><span class="invisible">https://</span><span class="ellipsis">lejournal.cnrs.fr/articles/un-</span><span class="invisible">dictionnaire-franco-tahitien-du-nucleaire-en-polynesie</span></a></p><p><a href="https://kolektiva.social/tags/Nucleaire" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>Nucleaire</span></a> <a href="https://kolektiva.social/tags/Polynesie" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>Polynesie</span></a> <a href="https://kolektiva.social/tags/colonialisme" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>colonialisme</span></a> <a href="https://kolektiva.social/tags/militaire" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>militaire</span></a> <a href="https://kolektiva.social/tags/CNRS" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>CNRS</span></a></p>