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#japanlovers

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Jour 30 du défi #1jour1kif : chaque jour, publier quelque chose que l'on aime ❤️

La cuisine japonaise.

La vraie, la nourriture populaire du pays.

C'est subtil, c'est bon. Maintenant on en trouve partout mais méfiez-vous des restaurants ici qui proposent plusieurs types de cuisine asiatique : ce n'est presque jamais authentique.

Là-bas, on choisit d'abord le type de nourriture que l'on veut manger, puis le restaurant en fonction. Spécialisés et peu onéreux (pour le pays), on connaît rapidement les bonnes adresses.

Je regrette cette nourriture saine et délicieuse, il est quasiment impossible d'en trouver des bons et authentiques ici, et quand c'est le cas ils sont souvent hors de prix.

Voilà, c'était le dernier jour de juin et j'espère que vous aurez pris plaisir à participer à ce défi. N'hésitez pas à continuer, quand vous voudrez : il ne faut pas se limiter au seul mois de juin pour partager des choses positives !

Détails du défi : gayfr.social/@barbapulpe/11457

@1jour1kif

Jour 18 du défi #1jour1kif : chaque jour, publier quelque chose que l'on aime ❤️

La calligraphie et les idéogrammes japonais.

L'écriture d'un peuple est en partie révélateur de son histoire et de sa culture.

C'est le cas du Japon bien sûr, qui a importé ses idéogrammes (ou kanji) de Chine et qui les a fait coller à sa langue orale, de sorte qu'ils ont en général deux prononciations selon les mots (japonaise seul, ou chinoise quand ils sont associés).

Apprendre le japonais passe par l'apprentissage de ses caractères. Par nécessité tout d'abord, afin d'associer des syllabes inconnues pour nous à des sens. Mais aussi par moyen mnémotechnique.

Les kanji portent le sens. Ils sont ensuite mentalement associés à des sons. C'est l'inverse de notre écriture, où les lettres portent un son, que l'on associe ensuite à un sens. C'est redoutablement efficace pour la lecture (une fois que l'on en a appris un petit millier, ça suffit pour la vie courante).

Chaque caractère est souvent l'association d'autres plus élémentaires. On apprend à les tracer, dans un ordre et selon une logique bien particulière. Le nombre de traits est une des entrées des dictionnaires, et il n'est pas toujours instinctif pour nous : par exemple, un carré (la bouche), c'est trois traits.

En apprenant à les tracer, on apprécie ensuite la calligraphie, où le pinceau met en dynamique les traits de l'artiste.

Et il y a un côté ludique. un caractère avec un homme contre un arbre (stylisés) veut dire : repos (yasumi). Deux arbres (hayashi), c'est un bois ; trois, une forêt (mori). Une voiture électrique, c'est le train (densha). Et caetera.

Sur la photo, vous avez le soleil (ni en prononciation chinoise) suivi de la racine (hon) avec donc un trait inférieur barrant l'arbre. Racine = origine (qui tout seul veut dire livre, origine de la culture ?), l'origine du soleil est le soleil levant, et Nihon le pays associé.

J'en avais appris plusieurs centaines. Mais les mots les plus nouveaux et technologiques sont désormais directement et phonétiquement importés de l'anglais, ainsi il faut utiliser le syllabaire katakana (sorte d'alphabet de 46 syllabes) dédié aux mots étrangers et comprendre la manière dont ceux-ci sont déformés pour rentrer dans les sons japonais. Il existe aussi le même syllabaire traditionnel hiragana pour marquer les sons et la grammaire (par exemple, un suffixe pour mettre un verbe au passé).

Bref, c'est passionnant !

Détails du défi : gayfr.social/@barbapulpe/11457

@1jour1kif

Jour 7 du défi #1jour1kif : chaque jour, publier quelque chose que l'on aime ❤️

Le bambou.

Arbuste qui m'évoque l'Asie et le Japon en particulier. Il crée de belles forêts et adoucit les paysages de collines qu'il couvre au loin. Je trouve que c'est une plante bien conçue par la Nature, souple et résistante à la fois. Elle trouve de très nombreux usages, tant utilitaires (je me souviens des échafaudages en bambou à Hong Kong à la même époque) que décoratifs et artisanaux (boire dans un bambou géant évidé, c'est agréable).

Bien sûr, c'est une plante invasive et dans nos contrées les jardiniers ne sont pas tous contents d'en trouver. Mais une forêt de bambou, j'aime ça !

Détails du défi : gayfr.social/@barbapulpe/11457

@1jour1kif

Le défi #20jours20souvenirs !

Pendant 20 jours, un souvenir fort, plaisant, mémorable, marquant, que vous souhaitez partager.

Jour 8 : hanami.

Encore le Japon ! Et c'est la saison.

Hanami, c'est allez voir les fleurs 🌸 au Japon, sakura pour être précis, les cerisiers en fleurs.

C'est beau, c'est éphémère et pour les Japonais cette dernière qualité fait partie de la beauté.

C'est aussi une affaire sérieuse : à la TV, on suit sur les nouvelles nationales la progression de la vague qui balaye le pays du sud au nord en un mois.

Et au boulot, j'ai vécu ça : chaque équipe fait son hanami festif le soir, sous les cerisiers et autour de bière. Et ça commence dès 8h du matin, le premier va poser la bâche bleue et monter la garde pour réserver la place ; chaque heure, un nouveau membre de l'équipe le relaiera, jusqu'au soir où tout le monde s'y retrouvera.

Et ça marque le début du printemps. Une fois seulement, j'ai eu la chance de voir ce spectacle sous la neige. Malheureusement, c'est de plus en plus tôt au fil des années...

Un moment important et célébré de la vie du Japon. La Nature y côtoie la modernité.

Toutes les photos sont prises au cœur de Tokyo (si cette notion a un sens).

Le défi #20jours20souvenirs !

Pendant 20 jours, un souvenir fort, plaisant, mémorable, marquant, que vous souhaitez partager.

Jour 6 : aller-simple pour Miyakejima ?

Aujourd’hui nous retournons au Japon, encore dans les années 2000 (normal, c’est à ce moment-là que j’y vivais), sans me souvenir de la date exacte.

Pour un week-end, la promesse était alléchante : aller observer et nager avec des dauphins. Départ de Tokyo, direction l’archipel d’Izu au sud, embarquement vendredi soir (après le boulot) et la nuit sur le bateau, qui mettait plusieurs heures à arriver au petit matin. Après avoir contemplé les grandes salles communes pleines de monde de ce bateau que je qualifierai de moyen en taille, je choisis finalement de coucher sur le pont (c’était en été et il faisait chaud), dans le sac de couchage emporté pour l’occasion. Réveil en toute humidité, avec les embruns toute la nuit…

Accostage sur l’île volcanique de Miyakejima, direction le ryokan (hôtel japonais) et un petit-déjeuner assez généreux avant de repartir pour la plongée. Pas forcément une bonne idée, après une nuit (moyenne) passée sur un bateau, quand on n’a pas le pied marin comme moi…

Le frêle esquif qui nous emmena au point de plongée tanguait généreusement… Au point que je dus rendre ce petit-déjeuner. Après cela alla mieux, et la plongée fut quant à elle à la hauteur de ses promesses, les dauphins étaient au rendez-vous et s’approchaient volontiers du petit groupe de plongeurs que nous formions. Au Japon, tout se passe toujours comme prévu…

Le reste de la journée était libre, balade au centre du volcan qui formait le point culminant de l’île. Une nature silencieuse, presque trop, prémices de ce qui allait arriver un peu plus tard ? Le retour se passa sans encombre et j’arrivai à Tokyo dimanche soir, comme prévu.

Deux jours plus tard, sur les chaînes TV nationales, on voyait l’île de Miyakejima, où j’avais donc couché ce même week-end, évacuée et une éruption de cendres couvrir l’île tout entière. Les images étaient impressionnantes, une poussière gris-noir ayant tout recouvert. C’était même assez traumatisant avec le recul. Depuis, plusieurs autres éruptions ont eu lieu dans cette chaîne volcanique encore très active.

Bonjour à tous,

Sur une idée originale de @Davidistooting je vous propose un défi : #20jours20souvenirs !

Pendant 20 jours, un souvenir fort, plaisant, mémorable, marquant, que vous souhaitez partager. À votre initiative !

Mettez le hashtag pour pouvoir repartager plus facilement ! Ouvert à tous, commencez quand vous voulez.

Jour 1 : l'ascension du Mont Fuji.

Faite en l'an 2000, le 5 septembre précisément, selon les canons : départ 22h00 pour être au rendez-vous du lever du soleil vers 4h30 du matin, à 3 776 mètres d'altitude.

Une super expérience à la fin de l'été, tout sauf solitaire (plutôt une procession)... « Tout Japonais doit faire cette ascension une fois dans sa vie. Seul le fou la fera deux fois. »

Je la referais volontiers.

Illustration de 蒸し暑い à Tōkyō au mois d'août, c'était en 1992. On sent la moîteur chaude...

Mushi atsui commence fin juin pour se terminer en septembre avec les typhons. C'est la queue de la mousson qui rend Tōkyō étouffante pendant l'été, saison à éviter ! Préférer le printemps (avec la floraison des cerisiers) et l'automne (avec le flamboyant été indien), même l'hiver n'y est pas désagréable (froid mais soleil et ciel bleu, bien souvent).

#gayfr#japan#Japon

La cuisine japonaise

Voici pour #1jour1kif quelque chose qui me manque un peu : certes, on trouve des restaurants japonais en France, mais soit ils sont tenus dans le cadre d'une restauration asiatique plus large ou pas authentique (de manière générale, fuyez tout restaurant qui propose une cuisine de plusieurs pays), soit ils sont hors de prix.

Au Japon on choisit d'abord ce qu'on veut manger : sushi, sashimi, tonkatsu, unagi, tempura, shabu-shabu... puis ensuite on choisit le restaurant, puisque chacun a sa spécialité. On voit le cuisinier s'affairer... et souvent on peut manger au comptoir. Le midi tout va très vite et c'est très bon marché.

Le soir ambiance différente, et quand le sake (japonais, le meilleur est froid) ou la bière coulent à flot, les tables s'animent et le protocole s'efface un peu...

Que de bons souvenirs !

@1jour1kif

#gayfr#Japon#japan

Jour 1 du défi #1jour1kif : chaque jour, publier quelque chose que l'on aime ❤️

Pour ce premier jour, pas de surprise, pour moi c'est le Japon. Son mélange de modernité et de tradition, le respect des autres, sa culture, la capacité des gens à profiter des plaisirs simples et à inventer des loisirs élaborés en même temps, le souci du détail et de la perfection, tout concourt à me le rendre agréable. Bien sûr, tout n'y est pas parfait loin de là, mais les six années où j'y ai vécues comptent comme les meilleures de ma vie, et plus de vingt ans après j'y repense toujours avec nostalgie.

Détails du défi : gayfr.social/@barbapulpe/11252

#gayfr #Japon #japan #japanlovers #ilovejapan @1jour1kif